montage sonore : bande 1
montage sonore : bande 2
Tour de Babel ou la machine infernale
Sculpture
Bois, métal, plastique, composants électroniques, fil
Bandes sonores
2008
Salut à toi l'internaute !
Tu te trouves dans un blog présentant
divers de mes travaux artistiques.
Fais une pause ici dans ta traversée mouvementée de la toile,
n'hésites pas à laisser une trace de ton passage, sans état d'âme, et quand tu te sentiras à nouveau prêt à surfer, je t'invite à explorer un des nombreux liens qui s'ouvre à toi.
1 commentaire:
La tour de Babel est une sculpture tout à la fois physique et sonore.
Réalisé pour une exposition dans une maison de retraite je voulais créer un pont entre les générations.
Je suis partit de 4 interviews de résidant de la maison. La difficulté et l'importance de la communication m'apparaissant comme le fil conducteur, le mythe de la tour de Babel était à la fois évident et facile. Mais ce n'est pas une incompréhension des langues, c'est une absence d'écoute au sein même d'une société, entre génération, entre préoccupations et vie différentes, chacun allant de sa voie personnelle.
Assemblant de manière anarchique mais déterminé de multiples morceaux de bois, y assemblant des objets tels une roue, des circuits imprimés, des branches de parapluie, un oscilloscope (dont le bond fonctionnement c'est stoppé la veille du vernissage)...
L'image d'une société qui ce construit vaille que vaille et qui tient on ce demande comment, et qui continu de ce construire et de s'élever... jusqu'à quand ?
Au milieu de tout cette assemblage ce trouve 4 hauts-parleurs diffusant 4 bandes sonores ce diffusant dans des directions respectives. Ainsi en tournant autour de la sculpture on entend des voix, jamais les mêmes, qui y vont tous de leur clairon sans que vraiment il y est une communication entres elles.
Les montages sonore sont constitué de multiples bout récupéré sur internet, des extrait de poésie, de slam, de reportages, de théâtre, de déclarations politiques ainsi que des interviews des résidant de la maison de retraites.
Je considère cette sculpture que comme un brouillon, une maquette, qui m'a permis de concrétiser une idée, et j'ai l'espoir de pouvoir me remettre à ce projet en plus grand avec une plus grand panel de matériaux et une plus grande diversité de source vocale. Sur une place piétonne, ou devant un bâtiment culturel ou d'État, enfin un lieu de passage, de vie, d'interaction humaine.
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